Avant la première session : Le purgatoire du progrès

Thomas Goenczi, Contributeur du Lookout — La question la plus fréquente que l’on se pose après avoir pris la décision initiale d’aller consulter est la suivante : “Et maintenant ?

Et maintenant, qu’est-ce que c’est ? Prendre la décision consciente n’est que la moitié de la bataille. L’étape finale de la consultation consiste à prendre rendez-vous.

Pour certains, l’action suit rapidement la décision, mais d’autres se retrouvent au “purgatoire du progrès”, un état rempli de questions telles que “Est-ce que j’ai vraiment besoin de faire ça ?”, “De toute façon, ça ne va probablement pas m’aider”, “Pourquoi me donner la peine de changer, la vie n’a pas été si mauvaise que ça ? L’étincelle innée du besoin d’aller mieux s’éteint rapidement, nous devons donc nous en occuper délibérément, sinon on risque d’être bloqués dans notre désir de progresser mais incapables d’agir.

La lente évolution culturelle vers l’importance de la santé mentale a conduit à la prolifération des professionnels de la santé mentale dans nos communautés. Cette abondance a ses avantages et ses inconvénients. Le nombre infini d’options peut donner le vertige, mais si vous pouvez choisir un thérapeute par vous-même, trouvez quelqu’un qui a de l’expérience ou de l’intérêt dans le domaine qui vous pose des problèmes. Certains praticiens sont spécialisés, d’autres adoptent une approche généraliste. Une simple recherche vous fournira une longue liste de praticiens formés et certifiés dans votre région, et des annuaires tels que Psychology Today vous permettront d’effectuer une recherche plus rationnelle et plus efficace.

C’est difficile d’être vulnérable, mais c’est nécessaire lorsque vous décidez de surmonter des problèmes de santé mentale. Profitez de l’élan qui vous pousse à consulter, et ne le négligez pas. Un large éventail d’émotions et de pensées fleurissent souvent pendant cette période d’anticipation ; se demander si le conseil est quelque chose que l’on veut vraiment faire, à quoi cela va ressembler, ou même si cela va aider, sont des provocations signalées par le courant d’anxiété sous-jacent. Deux forces gouvernent ces limbes : la peur et l’apathie. Elles jouent un rôle important dans nos vies et c’est essentiel d’y réfléchir.

Nous craignons souvent l’issue potentielle ou nous sommes enveloppés par un sentiment d’apathie qui s’exprime par un manque de motivation. Si vous remarquez que vous ressentez de la peur ou de l’apathie lorsque vous pensez à la consultation, il y a de fortes chances que vous abordiez quelque chose qui a du sens pour vous. Vous devez aller de l’avant pour vous voir de l’autre côté. Ce faisant, vous échappez au purgatoire du progrès et vous accédez enfin à un sentiment de croissance.

Thomas Goenczi est un ancien combattant de la MRC, conseiller clinique diplômé – pratique privée : Well Then Therapy

Le contenu n’est pas destiné à remplacer les conseils, le diagnostic ou le traitement d’un professionnel.  Demandez toujours l’avis de votre professionnel de la santé mentale ou d’un autre prestataire de soins qualifié pour toute question relative à votre état de santé.

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