Opération Neptune : La MRC en soutien au jour J

Le premier maître Charles Robertson, réserviste volontaire de la Marine royale canadienne

Le premier maître Charles Robertson, réserviste volontaire de la Marine royale canadienne

Paul Seguna 
Musée naval et militaire de la BFC Esquimalt

Le 6 juin a marqué le 79e anniversaire de l’opération amphibie la plus incroyable de l’histoire. L’opération Overlord est l’invasion alliée de la Normandie qui a permis de libérer l’Europe occidentale de l’occupation brutale du Troisième Reich nazi d’Adolf Hitler, qui avait duré quatre ans.

Il y a 79 ans, le général Dwight D. Eisenhower, commandant suprême du corps expéditionnaire allié, a donné son ordre du jour.

“Soldats, marins et aviateurs du corps expéditionnaire allié”, déclarait l’ordre, “vous êtes sur le point de vous embarquer pour la grande croisade, pour laquelle nous nous sommes efforcés pendant de nombreux mois. Le monde entier a les yeux rivés sur vous. Les espoirs et les prières des peuples épris de liberté partout dans le monde vous accompagnent”.

Mais avant que les 132 000 soldats alliés – dont plus de 14 000 Canadiens – ne débarquent sur les plages de Normandie, l’opération Neptune a mobilisé près de 7 000 navires alliés et a permis de livrer et de gagner des batailles et de mener des opérations cruciales dans le cadre d’un effort naval de soutien aux débarquements du jour J.

La Marine royale canadienne (MRC) a joué un rôle essentiel dans cet effort.

\

Entre 1939 et 1944, la puissance maritime alliée a d’abord assuré la sécurité des routes maritimes de l’Atlantique transportant des troupes, des fournitures et du matériel au cours de la bataille de l’Atlantique, qui a été âprement disputée. Ensuite, les marines alliées se sont concentrées sur les forces de surface et sous-marines ennemies dans la Manche et le long de la côte française qui menaçaient les débarquements du jour J. Les destroyers et les canons à moteur/torpilleurs canadiens ont mené de nombreux combats rapprochés et ont contribué à sécuriser les approches maritimes du nord de la France pour les Alliés, mais au prix de la perte du NCSM Athabaskan. Les dragueurs de mines de la MRC ont dégagé des voies d’accès à travers la barrière de 120 milles de mines marines au large de la Normandie, jusqu’aux plages d’invasion. Ces dragueurs de mines faisaient partie des 109 navires de guerre canadiens, avec 10 000 membres de la MRC, de la Réserve navale royale canadienne et de la Réserve des volontaires de la marine royale canadienne (RVMRC). Lors de l’assaut final contre la Festung Europa (Forteresse Europe) d’Hitler, ces unités canadiennes ont débarqué les troupes, les chars et le matériel sur les plages Juno et Gold, les plages de débarquement canadiennes désignées et l’une des deux plages de débarquement britanniques, et ont soutenu les forces canadiennes qui luttaient pour prendre pied sur le rivage et avancer à l’intérieur des terres grâce aux tirs des navires de guerre.

Juno Beach : Le jour J : Le saut de Juno Beach - par Paul Seguna

Juno Beach : Le jour J : Le saut de Juno Beach – par Paul Seguna

Le musée naval et militaire de la BFC Esquimalt raconte l’histoire de la Seconde Guerre mondiale de la MRC dans toute son ampleur et jusqu’aux expériences individuelles de ceux qui ont servi. C’est le cas du premier maître Charles Robertson, membre du RVMRC. Le premier maître Robertson a servi à bord du NCSM Prince David, un croiseur marchand armé converti, l’un des deux navires de transport de troupes de la MRC utilisés lors du débarquement de Juno. Ses médailles sont exposées dans le musée, accompagnées de documents et de photos qui racontent son expérience de la guerre.

Pour en savoir plus sur la MRC au jour J, consultez la série de vidéos en ligne de Valour Canada/Naval Museum of Alberta intitulée ” La MRC et l’opération Neptune ” à l’adresse valourcanada.ca/military-history-library/d-day-series-rcn-and-operation-neptune/.

Pour de plus amples renseignements sur le Musée naval et militaire de la BFC Esquimalt, visitez le site navalandmilitarymuseum.org.

Filed Under: Top Stories

About the Author:

RSSComments (0)

Trackback URL

Comments are closed.