L’équipe MUSAR s’entraîne pour
“le grand jour”.

Des membres de l'équipe MUSAR s'efforcent de dégager des débris du sommet d'une pile de décombres de béton sur leur site d'entraînement à Work Point, le 31 mai. Photo : Peter Mallett/Lookout : Peter Mallett/Lookout

Des membres de l’équipe MUSAR s’efforcent de dégager des débris du sommet d’une pile de décombres de béton sur leur site d’entraînement à Work Point, le 31 mai. Photo : Peter Mallett/Lookout : Peter Mallett/Lookout

Peter Mallett
Rédacteur en chef

Au sommet d’un imposant amas de décombres provenant du tremblement de terre, des bénévoles percent des fixations et des crochets dans des dalles de béton géantes. Dès qu’une pièce est fixée, un membre de l’équipe fait le signe à un grutier qui enlève le bloc de 1 300 kg.

Avec un arsenal d’outils en main, y compris des scies à métaux et des coupe-fer à béton, les sauveteurs creusent pour trouver des survivants coincés sous un immeuble de bureaux aplati, maintenant réduit à un amas de maçonnerie, de tuyaux et de barres d’armature.

Portant l’équipement de sécurité, six membres de l’équipe de recherche et de sauvetage en milieu urbain (MUSAR) de la BFC Esquimalt s’entraînent en vue d’une opération de recherche et de sauvetage dans le cadre d’un scénario de catastrophe fictif.

“L’objectif de cette formation est de maintenir les compétences hautement techniques requises pour ce type de sauvetage dangereux “, explique Glenn Cooper, commandant de l’équipe MUSAR. “Le fait de rafraîchir les compétences de l’équipe tout au long de l’année l’aide à rester informée sur la façon d’intervenir en cas de catastrophe majeure sur la propriété de la BFC Esquimalt.

Valerie Berben, maître-chien des chiens de recherche et de catastrophe de l'île de Vancouver, et Mia, Nova Scotia Duck Trolling Retriever, font une pause lors d'un exercice de formation MUSAR à Work Point.  Photo : Peter Mallett/Lookout : Peter Mallett/Lookout

Valerie Berben, maître-chien des chiens de recherche et de catastrophe de l’île de Vancouver, et Mia, Nova Scotia Duck Trolling Retriever, font une pause lors d’un exercice de formation MUSAR à Work Point. Photo : Peter Mallett/Lookout : Peter Mallett/Lookout

Le dernier scénario d’entraînement semestriel s’est déroulé du 29 mai au 2 juin sur le site d’entraînement et au quartier général de l’équipe, rue View Point. Le scénario d’entraînement consistait à libérer des survivants pris au piège dans des bâtiments effondrés à la suite d’un tremblement de terre catastrophique de 7,5 qui a secoué le sud de l’île de Vancouver et laissé une vaste traînée de destruction. Il a réuni 25 membres de l’équipe MUSAR et des membres de l’équipe LUSAR (Light Urban Search and Rescue) de l’armée canadienne, du 15e régiment d’artillerie de campagne du 39e groupe-brigade canadien et de l’unité médicale de la 12e ambulance de campagne (Vancouver). Quatre chiens et leurs maîtres de l’organisation bénévole Vancouver Island Search and Disaster Dogs of Canada ont également participé à l’entraînement et ont été intégrés pour la première fois à l’équipe MUSAR.

Bien qu’une situation réelle de sauvetage en cas de tremblement de terre soit dangereuse, éreintante et énergivore, la plupart des volontaires apprécient la formation.

“C’est le genre de satisfaction que nous n’obtenons pas dans nos emplois habituels”, déclare le capitaine de corvette Dusan Brestkovanski, directeur de l’introduction de nouvelles capacités, bénévole et chef d’équipe MUSAR. “L’objectif est de sauver des vies, car il peut s’agir d’une personne que l’on connaît et que l’on aime, coincée sous les décombres.

L’équipe n’est pas déployée immédiatement dans une zone sinistrée. Son travail consiste plutôt à extraire les derniers 1 à 3 % de victimes dans des endroits difficiles d’accès. Alors que les gens ne pensent pas forcément à un tremblement de terre majeur dans leur vie quotidienne, ce groupe de volontaires pense différemment, déclare le matelot de première classe Charleyne Oulton, membre de l’équipe MUSAR.

“Mon corps tout entier est mis à rude épreuve cette semaine”, déclare-t-elle. “J’aime les défis et je quitte chaque exercice d’entraînement fière d’avoir amélioré ma force et mes capacités de sauvetage.

MUSAR est un département de la Direction des opérations portuaires et des services d’urgence (POESB). Il est composé presque entièrement de militaires volontaires de différents métiers, grades et unités de toute la base. L’équipe s’entraîne environ 20 jours par an, se réunissant régulièrement le dernier mercredi de chaque mois et organisant deux exercices d’entraînement d’une semaine par an.

Jeanette VanDijk, maître-chien de Vancouver Island Search and Disaster Dogs of Canada, et son chien Phoenix, un labrador, participent à un exercice d'entraînement MUSAR à Work Point.  Photo : Peter Mallett/Lookout Peter Mallett/Lookout

Jeanette VanDijk, maître-chien de Vancouver Island Search and Disaster Dogs of Canada, et son chien Phoenix, un labrador, participent à un exercice d’entraînement MUSAR à Work Point. Photo : Peter Mallett/Lookout Peter Mallett/Lookout

L’équipe cherche toujours à étoffer sa liste de volontaires militaires. Aucune qualification ou expérience préalable n’est requise pour rejoindre MUSAR. Les membres des FAC intéressés sont priés de consulter le site Web de recrutement USAR de la BFC Esquimalt sur le DWAN (collaboration-navy.forces.mil.ca/sites/ESQ_USAR/SitePages/Home.aspx) et de soumettre leur candidature (avec l’autorisation de la chaîne de commandement) par courriel au personnel indiqué sur la page Web ou à l’adresse glenn.cooper@forces.gc.ca.

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